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ECHANGER AVEC GO4HUMAN

La détresse des entrepreneurs français face à la mondialisation dérégulée et à l’asphyxie normative

admin
admin
décembre 7, 2025
Uncategorized

Chronique d’un suicide économique organisé

Article en lien avec la vidéo ci-jointe : « je n’en peux plus… » : À bout, ce patron s’effondre devant des sénateurs médusés – YouTube

Le témoignage de ce président de l’Organisation des prothésistes dentaires entendu au Sénat n’est ni un cas isolé, ni une plainte corporatiste. C’est un signal faible devenu hurlement.
– 800 entreprises disparues en deux ans.
– 3 000 emplois détruits.
– Un savoir-faire en voie de liquidation.
Et en face ? Des prothèses importées de Chine ou d’Inde à 9 €, sans normes, sans contrôles, sans taxes.

Pendant que l’artisan français paie :

    • 11 % de taxe sur les salaires,

    • des investissements massifs pour répondre aux normes européennes,

    • des contrôles incessants,

    • une énergie hors de prix,

ses concurrents extra-européens entrent :

    • sans droits de douane,

    • sans normes équivalentes,

    • sans fiscalité,

    • sans traçabilité réelle,

    • sans contrôle sanitaire.

Ce n’est plus un marché. C’est un champ de mines à sens unique.

1. Ce que révèle vraiment ce témoignage : un effondrement structurel

Ce patron ne dit pas seulement :

« Mon entreprise va mal. »

Il dit en réalité :

« Le système est devenu incompatible avec la survie de ceux qui produisent ici. »

Son dilemme est brutal et lucide :

    • Soit je deviens importateur → et je trahis mon métier, mon territoire, mes salariés.

    • Soit je ferme → et je disparais.

Et là est le cœur du problème :
👉 L’État et l’Europe poussent leurs propres producteurs à devenir des intermédiaires de produits étrangers.
Autrement dit : le pays organise sa propre désindustrialisation… au nom de la concurrence.

2. Les trois grands modèles théoriques qui expliquent cette situation

1. Le modèle de la « concurrence libre faussée » (mythe néolibéral)

En théorie :

    • la concurrence stimule l’innovation,

    • baisse les prix,

    • améliore la qualité.

En pratique mondialisée :

    • les règles ne sont pas les mêmes pour tous,

    • les coûts sociaux et environnementaux sont externalisés ailleurs,

    • les producteurs locaux deviennent les seuls à jouer avec des chaînes aux pieds.

👉 Ce n’est plus de la concurrence.
👉 C’est une assimilation économique par dumping social, fiscal et réglementaire.

2. Le modèle des « droits de douane inversés » (ce que le patron décrit parfaitement)

Aujourd’hui :

    • Produire en France = taxe + norme + énergie chère.

    • Importer d’Asie = libre passage, quasi zéro contrainte.

Résultat :

Ce n’est plus l’importation qui est taxée,
c’est la production locale qui est pénalisée.

C’est l’exact inverse de ce que toute théorie de souveraineté économique recommande.

3. Le modèle de l’État schizophrène

L’État français envoie deux messages contradictoires :

    • Message officiel : « Nous soutenons l’industrie, l’artisanat, la relocalisation. »

    • Message réel par les règles : « Nous vous étouffons sous les normes pendant que vos concurrents n’y sont pas soumis. »

👉 Ce double langage détruit la confiance, l’investissement et l’envie même d’entreprendre.

3. Pourquoi cette crise est plus grave qu’on ne veut l’admettre

Le prothésiste dentaire le dit clairement :

    • Le prix final est plafonné.

    • Que la prothèse coûte 120 € en France ou 9 € en Inde, le prix pour le patient reste 500 €.

Donc :

    • Le patient ne gagne rien.

    • Le système de santé ne gagne rien.

    • La Sécurité sociale ne gagne rien.

    • Les mutuelles ne gagnent rien.

👉 Le seul perdant est le producteur français.
👉 Et à terme, le patient aussi, quand la dépendance sera totale.

Ce mécanisme est exactement le même que :

    • les taxis face aux plateformes,

    • les boulangers face aux coûts énergétiques,

    • les artisans face au dumping,

  • les agriculteurs face aux importations hors normes.
 
 

4. La vérité inconfortable que beaucoup d’entrepreneurs évitent

Voici ce que peu osent dire clairement :

    • Le problème n’est pas uniquement politique.

    • Il est aussi culturel et stratégique chez les entrepreneurs eux-mêmes.

Beaucoup :

    • espèrent encore un « rééquilibrage naturel »,

    • se rassurent avec des discours,

    • attendent des aides,

    • bricolent leur modèle au lieu de le repenser.

Pendant ce temps, le marché, lui, ne les attend pas.

L’illusion la plus dangereuse aujourd’hui :

« Mon métier est spécifique, on ne pourra pas le casser. »

Tous les métiers ont pensé ça.

5. Quelles solutions concrètes pour les entrepreneurs ?

On ne va pas se mentir :
👉 Aucune solution n’est confortable.
Mais rester immobile est la seule option qui garantit l’échec.

1. Revenir à une stratégie de différenciation radicale

Si vous êtes en concurrence frontale avec des produits à 9 €, vous avez déjà perdu.

Il faut :

    • sortir de la bataille du prix,

    • monter en gamme,

    • renforcer l’ultra-personnalisation,

    • créer des labels privés,

    • imposer une traçabilité visible pour le client final.

Ce n’est pas du marketing. C’est de la survie.

2. Mutualiser les coûts au lieu de rester isolé

L’isolement est un suicide économique.

Actions possibles :

    • groupements d’achats d’énergie,

    • plateformes communes d’import/export,

    • mutualisation juridique et réglementaire,

    • structures partagées d’innovation.

👉 L’artisan solitaire face à la mondialisation est un fantasme du passé.

3. Reprendre le contrôle politique du débat (ou se taire définitivement)

Les entrepreneurs ont laissé :

    • les normes se construire sans eux,

    • les plateformes s’installer sans résistance,

    • les traités se signer dans leur dos.

Maintenant, soit :

    • ils s’organisent politiquement (syndicats puissants, lobbies structurés, pression citoyenne),

    • soit ils disparaissent un par un.

La neutralité n’est plus une option.

4. Réviser lucidement son modèle économique

Certains métiers :

    • ne survivront pas sous leur forme actuelle,

    • même avec de la passion,

    • même avec du talent.

La vraie question devient :

« Est-ce que je m’accroche à une identité ou est-ce que je construis une viabilité ? »

C’est brutal. Mais c’est la vraie question.

6. Ce que ce témoignage dit aussi de la France

Ce pays est en train de faire une chose gravissime :

➡️ Il décourage ceux qui produisent réellement
➡️ Il récompense ceux qui déplacent simplement des flux financiers et des marchandises

Ce n’est pas un hasard si :

    • les industriels ferment,

    • les artisans doutent,

    • les jeunes n’y croient plus,

    • les entrepreneurs sont épuisés.

Ce n’est pas une crise conjoncturelle.
C’est un décrochage civilisationnel du travail productif.

Conclusion brutale

Ce que dit ce patron, sans le formuler ainsi, c’est :

« Soit on renverse cette logique rapidement, soit on deviendra une économie de plateformes, d’importateurs et de dépendance. »

Et ça, ce n’est pas un débat idéologique.
C’est une trajectoire déjà enclenchée.

Par Thierry Huss-Braun, Dirigeant de GO4HUMAN



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